La réflexologie est une pratique douce qui suscite un intérêt croissant chez les parents soucieux du bien-être de leur bébé. De plus en plus de recherches et d’expériences personnelles mettent en lumière ses nombreux avantages, notamment en matière de soulagement des inconforts, d’amélioration du sommeil et de soutien au développement global. Cet article explore les bienfaits spécifiques de la réflexologie pour les nourrissons et propose des conseils pour l’appliquer en toute sécurité.

Les bienfaits de la réflexologie pour bébés

Il existe différents bienfaits tels que :

• •  Soulagement des Coliques :
    Les coliques peuvent être une source de grande détresse pour les bébés et leurs parents. La réflexologie peut aider à apaiser les douleurs abdominales en stimulant des points spécifiques sur les pieds qui correspondent au système digestif.
  • Amélioration du Sommeil :
    De nombreux parents se battent pour établir des habitudes de sommeil saines. La réflexologie peut favoriser la relaxation et aider les bébés à s’endormir plus facilement. Des séances douces sur les pieds peuvent les calmer et les aider à trouver le sommeil.
  • Renforcement du Système Immunitaire :
    En stimulant les zones réflexes liées au système immunitaire, la réflexologie peut contribuer à renforcer les défenses naturelles des bébés, les rendant moins sujets aux infections.
  • Gestion du Stress et de l’Anxiété :
    Les bébés, comme les adultes, peuvent ressentir du stress. La réflexologie douce aide à réduire l’anxiété et à instaurer un sentiment de sécurité et de bien-être.
  • Facilitation de la Circulation Sanguine :
    La stimulation des zones réflexes favorise la circulation sanguine, ce qui peut être bénéfique pour le développement global du bébé.
  • Soulager les poussées dentaires :
    

  • Bien avant l’apparition des dents à l’extérieur de la gencive, les poussées dentaires du bébé le mettent dans l’inconfort à cause des douleurs que cela entraîne. La réflexologie permet donc de travailler dessus afin de le soulager au maximum.

Le déroulement d’une séance

Une séance de réflexologie pour bébé est généralement une expérience apaisante et réconfortante, tant pour l’enfant que pour le parent. Voici comment se déroule typiquement une séance et ce qu’un réflexologue fera :

• • 1. Discussion avec les parents

Avant de commencer la séance sur le bébé, une discussion avec les parents est très importante afin de comprendre au mieux l’état psychologique et physique du bébé. Le schéma de séance pourra ainsi être complet pour s’adapter aux besoins de l’enfant.

• • 2. Préparation de l’Environnement

• Création d’un lieu serein : Le réflexologue choisit un espace calme et confortable, éloigné des distractions, et peut installer une ambiance relaxante avec une lumière douce et de la musique apaisante.

  • 3. Installation de Bébé

• Positionnement confortable : Le réflexologue installe le bébé sur un matelas ou une couverture, s’assurant qu’il est bien soutenu et à l’aise, tout en créant un climat de confiance.

  • 4. Démarrage de la Séance

• Échauffement doux : Il commence par caresser doucement les pieds ou les mains du bébé pour l’habituer à son toucher, en prenant le temps d’observer les réactions de l’enfant.

  • 5. Application des Techniques

• Pressions légères : Le réflexologue utilise des mouvements délicats pour stimuler les zones réflexes, adaptant la pression à la sensibilité de la peau du bébé.

• Ciblage des zones spécifiques : Il se concentre sur les zones liées aux besoins particuliers de l’enfant, comme celles favorisant la digestion ou le sommeil, en alternant différents types de mouvements.

  • 6. Interaction et Observation

• Surveillance des réactions : Tout au long de la séance, le réflexologue observe les signes de détente ou d’inconfort du bébé, ajustant ses techniques en fonction des réactions de l’enfant.

• Communication apaisante : Il parle au bébé avec des mots rassurants, créant une connexion positive.

  • 7. Conclusion de la Séance

• Fin douce : Le réflexologue termine par quelques caresses apaisantes, offrant un léger massage des pieds ou des mains pour conclure la séance en douceur.

• Moment de câlin : Il encourage un moment de câlin entre le parent et le bébé, renforçant ainsi le lien affectif.

  • 8. Suivi

• Évaluation des effets : Après la séance, le réflexologue discute avec les parents des réactions du bébé et des effets observés, pour mieux ajuster les futures sessions.

• Intégration dans la routine : Il peut proposer d’intégrer la réflexologie dans la routine familiale, en prenant toujours en compte la sensibilité et le confort du bébé.

Conclusion

Emmener votre bébé chez un réflexologue peut offrir de nombreux bienfaits qui contribuent à son bien-être général. Tout d’abord, cette pratique douce aide à soulager des inconforts courants, comme les coliques ou les troubles du sommeil, permettant à votre enfant de se sentir plus à l’aise et apaisé. De plus, la réflexologie stimule la circulation sanguine et renforce le système immunitaire, favorisant ainsi un développement sain.

Cette expérience ne se limite pas aux bienfaits physiques ; elle renforce également le lien affectif entre le parent et l’enfant. Les séances sont l’occasion de partager des moments de calme et de détente, essentiels pour créer une atmosphère de confiance et de sécurité.

Enfin, consulter un réflexologue qualifié offre aux parents des conseils précieux sur le bien-être de leur bébé, tout en les aidant à mieux comprendre les besoins de leur enfant. En somme, la réflexologie est une approche douce et holistique qui peut enrichir la santé et le bonheur de votre bébé, tout en apportant une tranquillité d’esprit aux parents.

C’est dans les pays industrialisés que la maladie de Crohn est la plus fréquente.

La fréquence augmente rapidement dans les pays en voie d’industrialisation (Asie, Moyen Orient, Afrique du sud, Inde…)

La France compterait 212 700 personnes prises en charge pour une MICI (maladie inflammatoire chronique de l’intestin) avec 60 % de personnes atteintes de maladie de Crohn et 40 % de rectocolite hémorragique.

La maladie de Crohn est le plus souvent diagnostiquée chez des sujets jeunes, âgés de 20 à 30 ans. Enfin, 5 % des formes se déclarent après 60 ans. Les femmes sont un peu plus nombreuses à être atteintes.

Qu’est-ce que la maladie de Crohn ?

La maladie de Crohn est une affection inflammatoire chronique (MICI), cette maladie auto-immune peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de la bouche à l’anus. Cependant elle est plus fréquente dans la partie terminale de l’intestin grêle (iléon) et dans le côlon. La maladie de Crohn se caractérise par une inflammation persistante de la paroi intestinale.

Des facteurs de risque sont connus ou à l’étude comme :

• Génétiques : De nombreux gènes de prédispositions ont été mis en évidence et cela engendrerait 6 à 10% de risque de développer cette maladie.

• Déséquilibre du microbiote intestinale : Aussi appelé la Dysbiose, ce déséquilibre favorise l’initiation, le maintien ou la sévérité de l’inflammation de la maladie de Crohn.

• Environnementaux : Deux facteurs d’environnement ont un rôle établi : le tabagisme et l’appendicectomie. De nombreux autres facteurs sont étudiés tels que alimentaire, médicamenteux, de stress et socio-économiques.

Quels sont les symptômes de la maladie de Crohn ?

Les symptômes de la maladie de Crohn peuvent varier en intensité d’une personne à l’autre, mais les plus courants comprennent :

•              – Douleur abdominale : Une douleur persistante dans la région abdominale, généralement dans le quadrant inférieur droit. Cette douleur peut être sévère et associée à des crampes.
•              – Diarrhée : Les patients atteints peuvent souffrir de diarrhée fréquente, parfois avec des selles sanglantes.
•              – Perte de poids : En raison de la diarrhée, de la perte d’appétit et de la malabsorption des nutriments, la perte de poids est courante.
•              – Fatigue : Les patients ressentent une fatigue persistante due à l’inflammation chronique et aux perturbations du sommeil.
•              – Fistules et abcès : Dans certains cas, la maladie de Crohn peut entraîner la formation de fistules (connexions anormales entre les organes) et d’abcès.
•              – Nausées et vomissements : Les patients éprouvent des nausées et des vomissements, en particulier lors de poussées de la maladie.
•              – Douleurs articulaires et problèmes de peau : La maladie de Crohn affecte également d’autres parties du corps, provoquant des douleurs articulaires, des problèmes de peau et d’autres symptômes extra intestinaux.
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L’impact sur la vie des patients

La maladie de Crohn a un impact profond et négatif sur la vie des patients de plusieurs manières :

•              – Qualité de vie réduite : Les symptômes fréquents tels que la douleur abdominale, la diarrhée et la fatigue entraînent une réduction significative de la qualité de vie.

•              – Isolement social : Les besoins spécifiques en matière d’alimentation et les symptômes gênants rendent les patients plus enclins à éviter les activités sociales.

•              – Dépression et anxiété : La maladie de Crohn peut entraîner des problèmes de santé mentale en raison de la douleur constante, de l’incertitude et de la dépendance aux soins médicaux.

•              – Impact sur le travail et les études : Les absences fréquentes liées aux symptômes peuvent rendre difficile le maintien de l’emploi ou la poursuite des études.

•              – Changements dans les habitudes alimentaires : Les patients doivent souvent adapter leur alimentation pour éviter les déclencheurs de symptômes, ce qui est contraignant.

•              – Complications potentielles : La maladie de Crohn peut entraîner des complications graves telles que des fistules, des occlusions intestinales, et des carences nutritionnelles.

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Les options de traitement connus

Il existe plusieurs traitements connus en fonction du développement de la pathologie :

• – Médicaments anti-inflammatoires : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (ils sont généralement évités car ils peuvent aggraver les symptômes de la maladie de Crohn). Corticostéroïdes (ces médicaments, tels que la prednisone, sont utilisés pour réduire l’inflammation lors des poussées aiguës, mais leur utilisation à long terme est limitée en raison d’effets secondaires potentiels)

  – Médicaments immunosuppresseurs : Azathioprine (Imuran) et 6-mercaptopurine (ils sont utilisés pour réduire l’activité du système immunitaire et maintenir la rémission). Méthotrexate (un autre immunosuppresseur utilisé pour contrôler l’inflammation).

  – Médicaments biologiques : Inhibiteurs du TNF-alpha (des médicaments comme l’infliximab ciblent spécifiquement une protéine impliquée dans l’inflammation. Ils sont utilisés pour traiter les formes modérées à sévères de la maladie de Crohn). Inhibiteurs de l’intégrine (Vedolizumab est un exemple de ce type de médicament qui agit en bloquant l’interaction entre les cellules immunitaires et la muqueuse intestinale).

   – Antibiotiques : Les antibiotiques peuvent être utilisés pour traiter les infections bactériennes associées à la maladie de Crohn et pour réduire l’inflammation.

  – Nutrition entérale : Dans certains cas, une alimentation entérale (nutrition liquide administrée par sonde nasogastrique ou sonde gastrostomie) peut être recommandée pour fournir une nutrition adéquate et réduire l’inflammation intestinale.

  – Chirurgie : Dans les cas graves de maladie de Crohn, lorsque les médicaments ne sont pas efficaces ou en présence de complications comme des fistules ou des occlusions intestinales, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Il peut s’agir de l’ablation d’une partie de l’intestin affectée (résection) ou de la fermeture de fistules.

Il est important de noter que le traitement de la maladie de Crohn est individualisé en fonction de la gravité de la maladie, de la localisation des lésions, des symptômes spécifiques et de la réponse aux médicaments.

Comment la réflexologie peut-elle aider à lutter contre la maladie de Crohn ?

Grâce à la réflexologie, nous pouvons travailler sur plusieurs effets secondaires que peut entraîner la maladie de Crohn comme :

• • – Réduction du stress : La réflexologie réduit le stress, l’anxiété et la tension chez les patients atteints de la maladie de Crohn. Le stress peut aggraver les symptômes de la maladie, et la réflexologie favorise la relaxation et le bien-être, ce qui améliore la gestion du stress.

  • – Amélioration de la circulation sanguine : La stimulation des zones réflexes favorise une meilleure circulation sanguine, y compris dans la région abdominale. Cela contribue à réduire l’inflammation et à améliorer l’apport d’oxygène et de nutriments aux tissus.

  • – Relaxation du système digestif : La réflexologie aide à détendre le système digestif, ce qui peut soulager certains symptômes tels que la douleur abdominale et les crampes.

  • – Stimulation du système lymphatique : La réflexologie aide à stimuler le système lymphatique, qui joue un rôle clé dans l’élimination des toxines et des déchets du corps. Cela contribue à réduire l’accumulation de toxines dans l’organisme.

  • – Soutien général au bien-être : La réflexologie favorise un meilleur équilibre énergétique dans le corps, ce qui renforce le système immunitaire et aide le corps à mieux faire face aux poussées de la maladie.

Conclusion

La réflexologie est une approche naturelle et non invasive qui améliore la qualité de vie du patient comme démontré par différentes études comme celle publiée dans « Complementary Therapies in Clinical Practice ».

La réflexologie ne constitue pas une solution exclusive pour traiter la maladie mais elle peut être utilisée en complément des traitements médicaux conventionnels. Elle ciblera les points réflexes spécifiques pour réduire le stress, favoriser la relaxation et lutter contre les inflammations des intestins.

Selon les chiffres, les maladies de la thyroïde touchent plus de 15% de la population française. Les nodules thyroïdiens sont présents chez plus de 50 % des femmes de plus de 50 ans et sont 2 à 3 fois plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. 

A quoi sert la thyroïde ?

La thyroïde est une petite glande en forme de papillon située à la base du cou. Elle joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de notre corps. La principale fonction de la thyroïde est de produire des hormones thyroïdiennes, principalement la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Ces hormones régulent le métabolisme, ce qui signifie qu’elles contrôlent la vitesse à laquelle les cellules convertissent les nutriments en énergie.

La thyroïde influence également de nombreux autres systèmes du corps, tels que la croissance et le développement, la régulation de la température corporelle, la fonction cardiaque, la digestion, le fonctionnement du cerveau, la fertilité, et bien d’autres encore. Elle joue également un rôle dans la régulation du taux de calcium dans le sang.

Il est important que la thyroïde fonctionne correctement pour maintenir un équilibre hormonal optimal dans notre corps. Des problèmes de thyroïde, tels que l’hypothyroïdie (production insuffisante d’hormones thyroïdiennes) ou l’hyperthyroïdie (production excessive d’hormones thyroïdiennes), peuvent avoir un impact significatif sur la santé et le bien-être d’une personne.

Quelles sont les troubles les plus courants ?

L’hyperthyroïdie est une affection qui se produit lorsque la glande thyroïde produit une quantité excessive d’hormones thyroïdiennes. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme du corps. Les symptômes courants de l’hyperthyroïdie comprennent :

1. 1. Perte de poids involontaire : les personnes atteintes d’hyperthyroïdie peuvent perdre du poids même si elles ont une augmentation de l’appétit.

   2. Battements cardiaques rapides ou irréguliers : une augmentation de la production d’hormones thyroïdiennes peut entraîner une accélération du rythme cardiaque.

   3. Sensibilité à la chaleur : les personnes atteintes d’hyperthyroïdie peuvent se sentir constamment chaudes, même par temps froid.

   4. Nervosité et anxiété : l’excès d’hormones thyroïdiennes peut provoquer des troubles de l’humeur, de l’irritabilité et de l’anxiété.

   5. Fatigue : malgré une sensation d’agitation et d’hyperactivité, les personnes atteintes d’hyperthyroïdie peuvent ressentir une fatigue persistante.

   6. Tremblements : des mains tremblantes ou des tremblements peuvent survenir en raison de l’excès d’hormones thyroïdiennes.

   7. Troubles du sommeil : l’hyperthyroïdie peut entraîner des difficultés à s’endormir et à rester endormi.

D’autre part, l’hypothyroïdie se produit lorsque la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Les symptômes courants de l’hypothyroïdie comprennent :

1. 1. Sensibilité au froid : les personnes atteintes d’hypothyroïdie peuvent avoir froid plus facilement et avoir du mal à se réchauffer.

   2. Constipation : un ralentissement du métabolisme peut affecter les mouvements intestinaux, entraînant des problèmes de constipation.

   3. Peau sèche : l’hypothyroïdie peut provoquer une peau sèche, rugueuse et des cheveux cassants.

   4. Dépression : les hormones thyroïdiennes jouent un rôle dans la régulation de l’humeur. Une carence en hormones thyroïdiennes peut entraîner une dépression ou une baisse de l’humeur.

   5. Troubles du sommeil : les personnes atteintes d’hypothyroïdie peuvent avoir des problèmes de sommeil, notamment une somnolence excessive pendant la journée.

Il est important de noter que les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre.

Quels sont les traitements possibles ?

Un individu souffre d’hypothyroïdie lorsque des quantités insuffisantes de thyroglobuline se lient à l’iode et que l’hormone est réduite. L’hormonothérapie substitutive est utilisée pour ramener les niveaux d’hormones à la normale.

Dans l’hyperthyroïdie, trop de thyroglobuline se lie à l’iode et provoque une surproduction de l’hormone. Le traitement de l’hyperthyroïdie consiste à prendre des médicaments qui se lient à l’iode et bloquent partiellement la production d’hormones. Ensuite, les niveaux d’hormones du corps reviennent progressivement à la normale.

La réflexologie peut-elle aider à l’équilibre de la thyroïde ?

Certaines études ont montré des effets positifs de la réflexologie sur le dérèglement de la thyroïde. Par exemple selon une étude d’Elisabeth Breton (cf: L’impact du stress sur la thyroïde et les bienfaits de la réflexologie) où l’on voit que la pratique régulière des séances de réflexologie (au moins une séance par mois) réduit considérablement les effets négatifs du stress et permet une régulation d’un dérèglement ponctuel neurohormonal. La stimulation réflexologique permet de rétablir ou de réguler le fonctionnement normal de la glande thyroïde.

Pendant la séance de réflexologie

Pendant une séance de réflexologie pour des troubles de la thyroïde, j’appliquerai un schéma de séance avec tout d’abord des actions pour le dérèglement de la thyroïde. Le schéma sera de travailler sur la thyroïde, la parathyroïde, tout le système nerveux (S.N et S.N.A.) et le système endocrinien (l’hypophyse notamment).

Ensuite, nous travaillerons sur les troubles engendrés par ce dérèglement. Les troubles liés par exemple à une hypothyroïdie et une hyperthyroïdie (cf: points mentionnés plus haut).

La fréquence ?

En général, il est recommandé de faire des séances de réflexologie mensuelles. Au fur et à mesure des séances, nous verrons comment vous réagissez et si les séances doivent être plus espacées ou non.

Ce travail de réflexologie sera fait en collaboration de votre médecin et/ou endocrinologue afin de voir tout d’abord si votre situation ne présente aucune contre-indication à la pratique des techniques réflexes de stimulation (vis à vis des potentiels médicaments pris). Mais également afin de voir avec vos relevés endocriniens si les séances fonctionnent.

En résumé, la fréquence des séances de réflexologie sera mensuelle, mais pourra dépendre de chacun et doit être discutée avec le praticien.

Consultez l’article de Audrey Rollet pour le magazine Ma Santé (magazine de santé Auvergne-Rhône-Alpes) écrit sur la base d’un soin réalisé au cabinet.

Qu’est-ce que la réflexologie et comment trouver un praticien qualifié ?

Retrouvez l’article en cliquant ici !

Qu’est-ce que l’hypersensibilité ?

L’hypersensibilité peut, de façon simplifiée, se définir comme le fait d‘avoir une sensibilité plus haute que la moyenne et de façon exagérée. Cependant, le mot hypersensibilité est souvent utilisé tel quel alors qu’il peut avoir différentes causes possibles comme les sons, le toucher, la lumière, les ondes ou encore le côté émotionnelle/empathique. C’est de cette dernière cause dont nous allons parler.

La chercheuse Elaine N. Aron s’est penchée sur le sujet au début des années 90 pour lui consacrer de nombreux ouvrages tel que « Ces gens qui ont peur d’avoir peur : mieux comprendre l’hypersensibilité ». Elle met en évidence que l’hypersensibilité peut être autant un atout qu’une contrainte et que dans la société, les personnes hypersensibles peuvent être mises à l’écart. Ce phénomène touche une personne sur cinq. 

Que ce soit un atout ou une barrière, nous allons voir quels points peuvent être communs chez des personnes hypersensibles/hyperémotives afin de décrypter si oui ou non l’on est hypersensible/hyperémotif.

Quelles sont les manifestations dues à cette sensibilité émotionnelle accrue ?

Plusieurs manifestations de l’hyperémotivité peuvent être décrites comme :

•      – Hyperréactivité à des stimuli qui ne font pas réagir la plupart des personnes
•      – Une faible capacité à critiquer ces émotions
•      – Une émotion trop forte et/ou trop longue non adaptée à la situation
•      – Tendance à amplifier les ressentis
•      – Attaques de panique de temps en temps
•      – Fragilité face à toute difficulté ou cas imprévus
•      – Débordement émotionnel face à des situations génératrices d’émotion, y compris des émotions agréables

Comment au niveau cognitif cela peut se traduire ?

•      – Une faculté à mémoriser avec beaucoup de précision son propre vécu
•      – Va souvent détailler ses propres expériences
•      – Une capacité à rire, pleurer ou être anxieux plus élevée que la moyenne
•      – Une tendance à l’introspection
•      – Ruminations fréquentes
•      – Une mémorisation trop précise des émotions négatives et une difficulté à passer à autre chose.

Quelles en sont les causes ?

L’hypersensibilité trouve sa source dans de nombreuses causes.

C’est pour cela qu’il faut avant tout qu’un diagnostic soit posé afin d’identifier si cela peut provenir d’une pathologie anatomique/physiologique et/ou psychique.

Etre hypersensible ne vient pas forcément d’une pathologie cela peut être naturelle. Deux personnes hypersensibles peuvent présenter cette caractéristique pour des raisons totalement différentes.

En effet, l’hypersensibilité n’est pas un diagnostic, c’est une caractéristique qui doit s’interpréter dans un cadre plus large, en tenant compte de la personne dans sa globalité.

Comment la réflexologie peut aider et accompagner ?

De par cet afflux d’émotions et de pensées accrues, on met en place un schéma de séance réflexologique en mettant l’accent sur le système nerveux central et autonome afin de calmer cérébralement la personne. A force de se faire traverser sans cesse par des pensées, l’encéphale se retrouve surchargé et la personne n’arrive plus à faire de « pause ».

En complément, on ajoute le système cardio-vasculaire ainsi que le système respiratoire (diaphragme et poumons) pour augmenter l’effet détente et le relâchement des fonctions basiques du corps.

Cela peut être un atout pour certains ou une gêne pour d’autres mais dans tous les cas cela prend beaucoup d’énergie. Le corps comme n’importe quelle machine a besoin de repos et de soutien donc n’hésitez pas à vous faire accompagner par la réflexologie.

Le corps et l’esprit sont inséparables alors aider l’un c’est aussi aider l’autre.